L'avion - un engin
de la nature
Le début de l'aviation

Léonard de Vinci

Machine volante de Leonard de Vinci

Codex de Leonard de Vinci sur le vol des oiseaux
Aujourd’hui, nous avons eu le privilège d’interviewer pendant quelques minutes, une personne qui a marqué l’histoire de l’humanité. Un génie connu dans tout le monde son nom est Leonard de Vinci. Il est né le 15 avril 1452 à Vinci. Il est à la fois artiste, scientifique, ingénieur, anatomiste, peintre, sculpteur, architecte, urbaniste, botaniste, poète, philosophe et écrivain. Il est décrit comme génie universelle, et symbole de la Renaissance, une personne en avance sur son temps. Nous l’avons rencontré à Milan, au musée des sciences et des techniques Léonard de Vinci, qui a été créé en son honneur. Nous l’avons questionnée sur ses observations et inventions au sujet des avions et des oiseaux.
Depuis quand vous vous êtes intéressé à la possibilité que l’homme puisse voler?
La possibilité que l’homme puisse voler a été présente dans mes pensées depuis tout jeune. J’observais mes frères, les longs jours d’été, marcher, nager, courir… et puis, je levais la tête et je voyais les oiseaux qui volaient dans le ciel, d’une forme majestueuse. Ce dans ces année-là que j’ai commencé à réfléchir sur le sujet, qui est comment l’homme pourrait voler ? Quand j’ai grandi, j’ai suivi mon idée d’observer la nature. Pendant le XVIème siècle, j’ai étudié les oiseaux et les chauves-souris et j’ai essayé de créer des machines volantes, des machines employant le battement des ailes, et qui puissent nous permettre de tenir dans l’air. Au début, j’imaginais le concept de l’hélice, du parachute et de l’hélicoptère et du planeur.
En effet, vous avez créé entre 1505 et 1506 un codex, le codice sur volo degli Ucceli, sur ce sujet. Qu’est que nous pouvons trouver dans ce codex ?
Dans ce codex , vous y trouverez principalement mes observations, mes notes et mes idées sur le vol des oiseaux et les objets volants. Dans ce codex il y a mon projet de la machine volante la plus avancée que je n’ai jamais puis faire avec toutes ses dimensions, les matériaux à utiliser, la position du pilote… Aussi dans codex je révélé l’oiseau qui m’a plus inspiré, le milan noire, et j’explique comment le fonctionnement des oiseaux m’a aidé dans la fabrication de mes machine. C’est vrai qu’il n’est pas très grand, il mesure 21 centimètres pour 15 centimètres et est composé de 18 feuilles, mais les études que vous y trouverez sont très claires et simples à comprendre. J’avais essayé d’effectuer un effort méthodique pour que le codex puisse servir à inspirer les avions du futur.
Quel regard vous avez sur l’évolution de l’aviation ?
L’aviation est en constante évolution. Depuis mes études jusqu’à l’actualité, on voit que tous les années il y a eu des avances en matière de sécurité, technologique… je crois que mes découvertes ont aidé à la progression de l’aviation, comme par exemple ma création de soufflerie aérodynamique, et ça me rend très heureux. A l’époque, la seule force motrice utilisable était celle des muscles de l’homme. Dons c’était impossible d’imaginer des machines de plusieurs tonnes volé au-dessous de nous, à grande vitesse et dans certains cas plus rapides que la vitesse du son.
Quelles parties des oiseaux avez-vous observé pour créer les croquis de vos machines volantes ?
J’ai observé toute l’anatomie de l’oiseau pour créer mes croquis. J’ai essayé d’analyser chaque mouvement, chaque partie de l’oiseau pour comprendre leur vol et pouvoir utiliser mes observations dans mes futures machines volantes. J’ai tout analysé : leur résistance à l’air, la constitution des plumes de ses ailes et de son corps, l’action des plumes dans les mouvements durant le vol et le comportement de ses ailes et de sa queue quand le vent es favorable. Durant mes études, j’ai pu découvrir, pour la première fois dans l’histoire, que le centre de gravité d’un oiseau en vol, ne coïncide pas avec son centre de pression.